Lotus dévoile enfin son nouveau concept de sportive électrique après quelques jours de teasing. Baptisé Theory 1, ce modèle s’annonce comme une véritable révolution dans l’univers des voitures de sport. Surtout chez Lotus. Les promesses sont impressionnantes : 1.000 chevaux et une configuration unique à trois places.
Un hommage moderne à la McLaren F1 ?
La McLaren F1 a marqué l’histoire des sportives. Non seulement pour ses performances exceptionnelles mais aussi pour sa configuration à trois places, avec le conducteur placé au centre de l’habitacle. Lotus s’inspire de ce concept pour sa future Theory 1, une sportive ultra-puissante qui préfigure la digne héritière de la Lotus Esprit. Évidemment, celle-ci sera 100% électrique et devrait rester fidèle à l’ADN de la marque.
Avec cette nouvelle voiture, Lotus entend faire renaître l’esprit de légèreté et de performance tout acceptant la transition écologique. Et donc en potassant à l’électrique. Le concept Theory 1 est une réponse directe à la demande de sportives électriques, venant compléter une gamme actuellement dominée par des modèles comme le SUV Eletre, la berline Emeya, et la Lotus Evija. Ce nouveau modèle comblera également le vide laissé par l’Emira, dernière voiture thermique produite par Lotus.
Le design de ce nouveau concept apporte quelque chose de nouveau qui rend au passage un hommage aux modèles emblématiques de la marque. Notamment la Lotus Esprit. Les lignes sont épurées et tendues, avec quelques clins d’œil subtils au passé de la marque. Et comment ne pas parler du mécanisme d’ouverture des portes. Mais c’est surtout l’intérieur qui surprend, avec sa configuration à trois places, une rareté dans l’univers des voitures de sport modernes.
Allégement révolutionnaire pour une sportive électrique
Du côté des performances, Lotus reste fidèle à son engagement de produire des voitures légères et agiles. Bien que l’électrification ajoute inévitablement du poids, la Theory 1 réussit à maintenir un poids contenu de moins de 1.600 kg. Rien d’hallucinant pour une auto en soit, mais déjà un exploit pour une sportive électrique dotée d’une puissance de 1.000 chevaux.
L’utilisation d’une monocoque en fibres de carbone, permet d’atteindre à la fois la légèreté et la rigidité essentielle pour une telle sportive. En termes de motorisation, la Theory 1 est équipée d’une batterie de 70 kWh. Celle-ci alimente au moins deux moteurs permettant une transmission intégrale. Mais on ne connaît pas encore exactement la disposition de ceux-ci.
En revanche, Lotus annonce un 0 à 100 km/h en seulement 2,5 secondes. Quant à la vitesse de pointe, ce concept devrait atteindre 320 km/h. L’un des défis majeurs pour une sportive électrique est d’offrir une autonomie décente sans sacrifier les performances. Lotus annonce une autonomie de 400 kilomètres pour la Theory 1, ce qui reste à confirmer lorsqu’une version de série sera d’actualité.
Transition compliquée pour Lotus ?
Si ces chiffres sont maintenus, cela ferait de la Theory 1 une option viable pour les passionnés de sportives. D’autant que les concernés sont souvent mécontents de la disparition de modèles thermiques comme l’Élise et l’Esprit. Avec la Theory 1, Lotus prouve qu’il est possible de conjuguer puissance, légèreté et technologies électriques. Et ce dans une seule et même voiture.
Reste encore à déterminer si la version de série de la sportive électrique respectera tout ce qui est annoncé par le concept. Une chose est certaine, même à l’état de prototype, ce nouveau modèle marque le début d’une nouvelle ère pour la marque anglaise. Celle-ci devrait donc encore travailler pour repousser les limites du design et des performances. Cela, tout en restant fidèle à ses racines et son ADN.
Reste à voir comment ce modèle se traduira en version de série, mais les premiers indices laissent présager un succès. Succès qu’il faudra encore confirmer au moment d’une commercialisation. Rappelons que les sportives électriques ne plaisent pas encore vraiment aux passionnés. En témoigne l’échec commercial de la Rimac Nevera. L’hypercar 100% électrique ne peut pas compter seulement sur ces performances hallucinantes pour vendre des exemplaires.
En témoigne les dires du PDG de Lamborghini qui comprend les clients concernés. Lui pense que sa clientèle est attachée aux V8, V10 et V12… Et qu’il faudra du temps pour leur faire changer d’avis.